mercredi 18 mars 2009

webmarketing


Techniques sur le e-marketing, orienté et spécialisé webmarketing

Le e-marketing est un domaine du marketing basé sur l’accomplissement d’objectifs par l’utilisation de technologies de communication électronique telles que l’Internet, l’e-mail, le Livre électronique, les bases de données, et le téléphone portable (marketing mobile). C’est un terme plus général que celui de cybermarketing ou webmarketing qui est limité techniquement à l’emploi d’Internet.
C’est le plus souvent un marketing des services ou, dans le cas de sites marchands, un marketing de produits avec une forte composante de services. Le marketing classique est largement dépassé par les notions de e-marketing du fait du fort impact de la technologie et du facteur humain dans les opérations de mise sur le marché et dans les opérations de vente.

Constitué de quatre activités principales, le webmarketing développe un intérêt majeur autour de la notion d’utilisateurs et de trafic. Le web marketing recouvre une réalité très vaste. Dans le Papillon Digital, Raphaël Richard, un pionnier du web marketing, classe les activités liées à ce domaine en quatre catégories :

- le webmarketing stratégique
- la création de trafic
- l’analyse de performance
- la fidélisation

Cette nouvelle forme de mercatique se compose donc d’outils qui ont pour but d’attirer du trafic ciblé sur un site Internet et d’analyser la provenance des visiteurs.

Le webmarketing stratégique recouvre :

- l’analyse de la demande
- la veille stratégique
- le positionnement du site
- le web marketing mix “les 5P de Seth Godin” (une évolution du principe des 4P : price, place, product, promotion et “Purple” qui désigne la différenciation)

La «permission mercatique» est une réelle création du cyber marketing. Mais qu’est ce que la « permission marketing » ?
C’est une technique dans laquelle on demande à l’internaute son avis sur les informations promotionnelles qu’on lui fera parvenir. Plusieurs méthodes peuvent être employées selon que l’on désire forcer (pas du tout, un peu, beaucoup) le désir du consommateur potentiel. Par exemple, à la fin d’une lettre d’information, la case “Voulez-vous recevoir plus d’informations sur tel produit” pourra être pré-cochée ou non. Quoi qu’il en soit, cette méthode d’e-marketing fait de l’internaute un acteur de la consommation qui accepte ou non que la marque lui envoie de l’information concernant des sujets qu’il aura déterminés au préalable. Il ne “subit” plus la publicité comme un téléspectateur passif qui voit ses émissions coupées par des spots sur lesquels on ne lui a jamais demandé son avis. Le “consom-acteur” choisi lui-même, selon ses propres goûts et intérêts, quelles publicités il voudra recevoir sur sa boite mail.

Laurent Blaizot, dans la préface française du livre de Seth Godin Permission Marketing, évoque les 5 étapes principales pour réussir son passage à la permission marketing sur le web :

- Ne pas lancer de projet web sans l’avoir réalisé comme un outil marketing auparavant.
- Mettre à profit l’ensemble des moyens de communication de l’entreprise pour obtenir de votre cible le premier niveau de permission : la première visite sur le site !
- Organisez le site pour obtenir le deuxième niveau de permission : l’adresse mail du visiteur.
- Consacrer le temps nécessaire pour réaliser et mettre en place un système de qualification et de segmentation qui vous permettra de personnaliser efficacement les actions 1 to 1. On sous-estime bien souvent le pouvoir d’un emailing bien réalisé.
- Mesurer et analyser toutes les données qui sont en votre possession. La permission marketing est mesurable alors mesurez tout…

Laurent Blaizot est le directeur général de BDDP & Tequila interactive. Expert en marketing, il a pour objectif de faire de Tequila interactive, la première agence française en marketing one to one et de développer de nouvelles idées pour améliorer le web marketing…
Si Seth est d’accord avec lui, je suis d’accord…

(tiré de mon mémoire intitulé : “Comment définir les conditions optimales de mise en œuvre d’une stratégie web marketing ciblée dans le cadre du lancement d’un site web vitrine ?”)

Quelques définitions :

Le e-marketing est un domaine du marketing basé sur l’utilisation de nouvelles technologies de communication électronique (ntic) : Internet, e-mail, livre électronique, bases de données et téléphone portable. C’est un terme plus général que celui de cybermarketing qui est limité techniquement à l’emploi d’Internet.

Le marketing (mercatique) est un ensemble de techniques qui vise à déterminer les offres (biens/services) en fonction des attitudes des consommateurs. Cela favorise la commercialisation d’un produit, du lancement jusqu’à sa mort.

Le e-business (e-commerce) désigne l’échange de biens/services sur Internet. Il représente un marché de plus de 16 milliards d’euros de Chiffre d’affaires rien qu’en France. On peut distinguer :
- l’échange électronique entre entreprises, appelé B2B (business to business)
- le commerce électronique dont la cible est le particulier, B2C (business to consumer). Il s’agit de sites web marchands (ex : CDiscount).
- le business entre particuliers, C2C (consumer to consumer). Il s’agit de sites web permettant la vente entre particuliers (ex : ebay).

Parmi les principaux biens/services vendus sur le net en B2C, on peut citer :
- les biens culturels (CD, DVD, livres)
- les appareils technologiques (informatique, hi-fi)
- le tourisme (billets de train, locations, voyages)
- les produits de grande consommation (supermarchés en ligne)
- le prêt à porter (vêtements, accessoires)
- les produits d’imprimerie (cartes de visites, plaquettes, supports commerciaux)

Le web 2.0 se réfère à la seconde génération de communautés et de services en ligne (réseaux sociaux ou wikis) qui visent à faciliter la collaboration et le partage entre les internautes sur la toile. Plus qu’une technologie c’est un concept ultra innovant de mise en commun d’informations intéractives entre les internautes du monde entier. (ex : Dailymotion, netvibes, del.icio.us, jobijoba, MSN)

Une start up (jeune pousse) vient de l’anglais startup company est une entreprise en phase de construction qui ne s’est pas encore lancée sur le marché commercial (ou seulement à titre expérimental). Elle est en phase longue de développement d’un produit/service, d’une idée, d’une étude de marché, … et de recherche de partenaires professionnels (business angels), techniques ou d’échec décuplés par rapport à des entreprises traditionnelles.

Le business model est le document qui représente la répartition de l’activité de l’entreprise et l’origine de ses revenus. Il vient avant le business plan. Voici son déroulement :
1) marché à trouver
2) produit/service à vendre
3) valeur du produit/service à déterminer (+ stratégie)
4) cibles qui achèteront le produit/service
5) profits envisagés (qualitatif/quantitatif)

Le business plan est un résumé de la stratégie et des actions (+ moyens) envisagé pour le lancement et/ou développement d’une entreprise. C’est un projet chiffré de création essentiel à court, moyen et long terme.

Un business Angels est un investisseur privé qui investi dans un projet web en vue de faire des bénéfices rapides en revendant ses parts après le lancement du projet.

Un pure player est une entreprise dont l’activité se déroule exclusivement en ligne (online) exemple : Amazone.fr

Brick and mortar “de brique et de mortier”, terme anglais qui représente une entreprise physique qui n’a pas de visibilité sur le web.

Click and mortar “de clic et de mortier” qui représente une société traditionnelle qui ajoute une/des activité(s) sur Internet. exemple : la Fnac

The Long Tail est un principe de référencement web. Il faut référencer tous les produits sur le site marchand (les “best” et les “bides”) car le coût de représentation sur Internet tend vers 0€. Sur le web, chaque produit possède une demande.

Le Mix Marketing est une évolution du principe des 4P :
Price (prix)
Place (distribution)
Product (produit)
Promotion (publicité)
PURPLE (différenciation)

La loi de Pareto (économiste et sociologue Italien) appelée aussi loi des 80/20, 80 % des richesses sont détenues par 20 % des personnes économiques. Cette “loi”, bien qu’empirique, a été formalisée en mathématiques par la distribution de Pareto.

Le street marketing s’effectue par des actions de rue ou via des vidéos. Le but est de toucher un large panel de prospects sur du très court terme. Il fait appel généralement à des campagnes d’affichage (légales ou sauvages) et aux nouveaux supports de communication (youtube, forum, blog …

Le marketing viral est une action menée par une firme pour se faire connaître, améliorer ou repositionner son image auprès d’un maximum d’internautes. Le consommateur devient donc un vecteur de la communication pour la marque. Le principal avantage est de toucher rapidement des cibles choisies (réseau familial, professionnel) à des coûts plus faibles que la publicité classique.

Le buzz (bourdonnement) est une technique marketing qui consiste à faire du bruit autour d’un nouveau produit ou d’une offre. Proche du marketing viral, il en diffère par la maîtrise du contenu (message publicitaire). Il n’utilise pas un média spécifique mais occupe tous les canaux de communication pour arriver à faire parler du produit. C’est une sorte de publicité sauvage dont le schéma de diffusion est le bouche-à-oreille (consommacteurs). Il s’inscrit dans une stratégie de diffusion pour budget modeste mais souvent novateur (principe de surprise) . C’est un cas très intéressant où le média est l’objet de la communication et non son moyen.

Le R.O.I (Return on Investment ou retour sur investissement) désigne un ratio qui mesure le montant d’argent gagné ou perdu par rapport à celui d’un investissement, c’est-à-dire à la somme d’argent investi.
On donne en général ce ratio de rentabilité en pourcentage plutôt qu’en valeur décimale.
On désigne le gain ou la perte d’argent comme intérêt, profit/perte, gain/perte ou bien encore recette/perte. Pour se référer à l’argent investi, on emploie les termes d’ actif, de capitaux, de somme principale ou de valeur d’acquisition de l’investissement. C’est un ratio très important lorsque vous travaillez sur un projet web.

La publicité est une forme de communication dont le but est de fixer l’attention de sa cible sur un objet consommable pour l’inciter à adopter un comportement déterminé vis-à-vis d’une offre. Le consommable peut être matériel (produit) ou immatériel (service). A noter qu’une politique de publicité ciblée sur un produit est meilleure qu’une réclame ciblée sur une marque.

L’ advergaming (pub par le jeu) est une technique marketing récente qui consiste à créer des jeux où l’on place au centre de l’action des personnages affublés de publicité pour la compagnie. Elle permet aux annonceurs de dissimuler leur marque dans un contenu divertissant. Cette solution intéractive en pleine croissance permet de générer un buzz.

L’ Internet est le réseau informatique mondial qui rend accessibles au public des services comme le courrier électronique et le World Wide Web. Ses utilisateurs sont désignés par le néologisme « internaute ». Techniquement, Internet se définit comme le réseau public mondial utilisant le protocole de communication IP (Internet Protocol).
Internet ayant été popularisé par l’apparition du World Wide Web, les deux sont parfois confondus par le public non averti. En réalité, le web est une des applications d’Internet, comme le sont le courrier électronique, la messagerie instantanée et les systèmes de partage de fichiers poste à poste.
Par ailleurs, du point de vue de la confidentialité des communications, il importe de distinguer Internet des intranets, les réseaux privés au sein des entreprises, administrations, etc., et des extranets, interconnexions d’intranets pouvant emprunter Internet.

L’ Intranet est un réseau informatique utilisé à l’intérieur d’une entreprise ou de toute autre entité organisationnelle utilisant les techniques de communication d’internet (IP, serveurs HTTP)

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